A Madagascar, si un enfant est malade, aller voir un médecin
n’est pas habituel pour les parents des enfants inscrits dans les écoles soutenues
par FIDES, car ils sont trop pauvres ou habitent trop loin d’un médecin. Quand il y a problème de santé on va voir un
praticien de la médecine traditionnelle. Madagascar est classé premier sur la liste des pays africains pour la pratique
de la médecine traditionnelle. Il est certain qu’elle apporte des solutions pour certains types de maladies,
mais pas du tout pour d’autres.
A Tananarive la capitale, à l’APA, nous avons pu mettre en place une infirmerie
scolaire avec l’aide financière d’un de nos partenaires français, les jeunes de
l’APAN. Un médecin malgache le Dr Richard
assure des consultations 2 fois par semaine. Chaque mois il voit une centaine
d’enfants. Il a pu ainsi déceler et soigner de nombreuses maladies, dont de
nombreux cas de paludisme, d’insuffisance respiratoire aigüe, de syndrome
grippal, de gastro entérite et de nombreux problèmes dentaires ou
ophtalmologiques. Il a également prescrit
un déparasitage pour tous les enfants de l’école contre la teigne qui est un véritable
fléau dans le pays. Le
Dr Richard reçoit un salaire mensuel payé par FIDES et l’APAN.
Dans les deux autres écoles où nous sommes présents, une
infirmerie scolaire serait souhaitable
mais c’est difficile à mettre en place. Parfois on peut organiser quelque chose pour la santé de ces
enfants, grâce à des médecins bénévoles. Au début de cette année le Dr Benjamin,
jeune médecin français et un ami
infirmier ont visité Madagascar et aussi
les écoles de Marohady et de Tamatave
soutenues par FIDES. Entre mi-janvier et mi-février ils y ont passé un mois pour un diagnostic médical systématique de tous
les élèves.
Comme partout dans le monde les enfants se blessent parfois pendant
les récréations. Les institutrices doivent souvent faire face à ces
situations des petites blessures, des bobos plus ou moins graves.
L’année passée pendant la session de formation de l’été, Mme Catherine, infirmière et sa fille Manou, ont initié les instituteurs et institutrices au premier secours. Plusieurs sessions théorique et pratiques ont été consacrées pour leurs apprendre comment soigner des blessures. A côté de ces cours de premier secours, Catherine a aussi expliqué longuement l’importance de l’hygiène.
L’année passée pendant la session de formation de l’été, Mme Catherine, infirmière et sa fille Manou, ont initié les instituteurs et institutrices au premier secours. Plusieurs sessions théorique et pratiques ont été consacrées pour leurs apprendre comment soigner des blessures. A côté de ces cours de premier secours, Catherine a aussi expliqué longuement l’importance de l’hygiène.